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 Giboulés d'avril.

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Giboulés d'avril. Empty
MessageSujet: Giboulés d'avril.   Giboulés d'avril. Icon_minitimeMar 1 Mai - 8:49

La vie peut être comparée de tellement de façons différentes... Aujourd'hui l'heure était à la partie de football. Ce serait comme si l'arbitre était dieu, les cartons jaunes seraient toutes les erreurs que l'on peut commettre dans toute une vie. Le carton rouge ne serait rien de moins que la mort et la mi-temps serait la moitié de la vie. Les buts seraient les réussites et le banc de touche serait tous ces breaks qui ne sont que les vides dans lesquels on se trouve à certains moment de notre vie. Grégoire se trouvait en ce moment sur le banc de touche, n'arrivant pas à trouver un sens à sa vie après avoir effleuré du bout des doigts son rêve mais bien qu'il soit de plus en plus proche, ces derniers temps le jeune homme faisait du surplace. Il n'avait pas réussi grand chose jusqu'ici, il n'avait rencontré presque personne, il n'avait trouvé aucun emploi et les cours ça n'allait pas non plus en somme un zéro pointé.
Allongé dans l'herbe du terrain de foot le bras devant les yeux pour éviter d'être éblouis par le soleil Greg était engourdi. Il respirait fort et transpirait dans une éclaircie étrange. Les nuages semblaient l'entourer et la chaleur agréable l'inondait. Son torse se soulevait et peu à peu son rythme redevint normal. Alors que son regard se perdait dans le ciel un linge mouillé arriva de nul part et s'écrasa sur son visage. D'abord surpris Grégoire se saisit de la serviette et la posa correctement sur son visage, c'était vraiment ce dont il avait, un contact rafraichissant. Une voix s'adressa à lui probablement un gars de son équipe et probablement aussi celui qui avait lancé la serviette.

- Bien joué, hésite pas à revenir jouer un de ces jours.

Le pensionnaire souleva seulement son bras en guise de salut, trop exténua pour oser essayer parler. C'est vrai que c'était plutôt sympa étrangement. Quelques temps avant quand on lui avait proposé un match de football, c'est vrai qu'il avait hésité. Le foot n'étant pas sa tasse de thé, seulement courir et gagner sont deux choses qu'il appréciait assez pour se laisser tenter. Finalement il avait finit par jouer tout le match. Ils avaient gagné et c'était bon pour l'estime, cela dit ce n'était pas des sports les moins fatiguant. Grégoire se demandait même s'il avait bien fait de s'allonger ainsi, ces muscles se refroidiraient probablement d'un coup, mauvais, mais trop fatiguant de courir. Il soupira, devant sa propre fainéantise. Au bout d'un moment quand même il finit par se redresser et s'assoir en tailleur. Sa bouche trahissait une moue, le soleil avait finalement perdu la guerre face aux nuages qui couvraient la quasi-totalité du ciel. Puis les gouttes se mirent à tomber, d'abord cette petite pluie énervante, puis une forte averse. Cela dit il ne se plaint pas, déjà il se demandait pourquoi il n'avait pas plu plus tôt. Le soleil lui manquait déjà malgré tout. C'était si ennuyeux, maussade et déprimant. Trempé jusqu'aux os le jeune homme n'avait pas encore réagit. Il regarda autour de lui et sourit devant les quelques personnes qui couraient se mettre à l'abri. Il ferait bien d'en faire autant.
Grégoire rejoignit les bancs couverts par un toit, un endroit idéal pour attendre le beau temps. Les mains croisées sous son menton, Greg se sentait comme spectateur de sa propre vie et comme devant un film il attendait l'élément déclencheur, le truc qui pourrait faire bouger un peu les choses. Ce maillot qu'il portait et ce short qu'il avait commençait à lui coller à la peau, un contact pour le moins chiant. Il tourna la tête et prit en compte ces affaires posées sur une chaise. Il sourit, rêvassa à une bonne douche. Ces couteaux s'élevèrent dans l'air , il les saisit de sa main et décida de s'exercer. Un à un il lança ces lames, les faisant revenir dès que nécessaire. Il faut bien s'occuper.
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Giboulés d'avril.

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